Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux ; Coule comme cette onde Où la terre féconde Voit un présent des cieux ! |
LAMARTINE
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ib. IV, 5 |
inonder |
Dès que le sang coule, on ne rit plus, on blâme |
DELAVIGNE
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Éc. des vieillards, IV, 6 |
rire |
À ma santé coule un vin généreux |
BÉRANGER
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Bon vieill. |
santé |
Le temps coule trop vite à son gré |
FLÉCHIER
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Panég. I, 242 |
couler |
Il me reproche que je coule doucement sur la transsubstantiation |
BOSSUET
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Euch. 2 |
couler |
Que ne coule-t-il ses jours comme la bête ? |
MASSILLON
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Carême, Avenir. |
couler |
Le sang qui coule étouffe sa voix |
FÉNELON
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Tél. XX |
étouffer |
Sur la pierre insensible où mes pleurs ont coulé |
CHÉNIER M. J.
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Fén. IV, 3 |
insensible |
Et l'olive a coulé sur tes membres luisants |
CHÉNIER
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Idylles, Lydé. |
olive |
Ainsi coule la vie en paisibles soleils |
LAMARTINE
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Harm. I, 5 |
soleil |
Le sang à votre gré coule trop lentement |
RACINE
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Athal. II, 5 |
couler |
Maintenant que.... ma nacelle coule bas, irai-je me remettre en mer ? |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Socrate |
couler |
Qu'avant la fin du jour l'autre le coule à fond |
PIRON
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Métrom. IV, 1 |
couler |
Par malheur il se trouva là un enfant qui s'y était coulé |
FONTENELLE
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Parménisque. |
couler |
Le sang, à votre gré, coule trop lentement |
RACINE
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Athal. II, 5 |
gré |
Et déjà mon vers coule à flots précipités |
BOILEAU
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Ép. VIII |
précipité, ée |
Qu'il coule gaiement son automne, Que son hiver soit encor loin ! |
BÉRANGER
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Doct. et mal. |
automne |
Aucun espoir n'y coule [dans mon coeur], où j'ose persister |
CORNEILLE
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Poly. III, 1 |
couler |
Il [le christianisme] coule la pensée En bronze palpable et vivant |
LAMARTINE
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Harm. IV, 13 |
couler |
Ce torrent qui menaçait les campagnes ne coule plus que pour les embellir et les fertiliser |
BONNET
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Ess. Psyché, ch. 74 |
fertiliser |
Qu'il coule gaiement son automne ; Que son hiver soit encor loin |
BÉRANGER
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Doct. et mal. |
hiver |
Le sang coule sur l'autel pour vous laver de vos souillures |
MASSILLON
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Carême, Temples. |
laver |
Quelle de mes tristes pensées Avec tes flots n'a pas coulé ? |
LAMARTINE
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Harm. II, 5 |
quel, quelle |
Comme si, en ouvrant le robinet d'une fontaine, nous pensions former l'eau qui en coule |
VOLTAIRE
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Princ. d'act. 9 |
robinet |
À peine son sang coule et fait rougir la terre.... |
RACINE
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Iph. V, 6 |
rougir |
Le torrent des siècles, qui entraîne tous les hommes, coule devant ses yeux |
MASSILLON
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Carême, Mort. |
couler |
Apprends que ton ami plein de gloire et d'années Coule ici près de moi ses douces destinées |
VOLTAIRE
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Alz. II, 2 |
couler |
[à Venise] La mort frappe sans bruit, le sang coule en silence |
DUCIS
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Othello, II, 7 |
frapper |
Des larmes qui couleront de la même source d'où avaient coulé tous mes crimes |
MASSILLON
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Impén. |
même |
Rien ne coule de source et avec liberté ; ils parlent proprement et ennuyeusement |
LA BRUYÈRE
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V |
source |
On sent que tant de beautés ont coulé de source, et n'ont rien coûté à celui qui les a produites |
D'ALEMBERT
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Él. Massillon. |
source |
Dieux ! il [le dard de la mouche] perce la collerette [de Lisette] : Le sang coule ! accourez, Amours |
BÉRANGER
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Mouche. |
collerette |
Tous les siècles qui ont coulé jusqu'à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs |
MASSILLON
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Carême, Mort. |
couler |
Je ne sais quel malheur aujourd'hui me menace Et coule dans ma joie une secrète glace |
CORNEILLE
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Rodog. I, 7 |
couler |
Elle dit : le nectar coule en l'honneur des dieux ; Didon au même instant de ses lèvres l'effleure |
DELILLE
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ib. |
effleurer |
Je ne sais quel malheur aujourd'hui me menace Et coule dans ma joie une secrète glace |
CORNEILLE
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Rodog. I, 5 |
glace |
Et le tronc [le corps de Pompée] sous les flots coule dorénavant Au gré de la fortune et de l'onde et du vent |
CORNEILLE
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Pomp. II, 2 |
gré |
. Ô mon Dieu ! le torrent des générations et des âges coule devant votre divine immutabilité |
MASSILLON
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Confér. us. des revenus ecclés. |
immutabilité |
Il [Satan] ressemble à une vapeur pestilente qui se coule au milieu de l'air par une contagion insensible et imperceptible à nos sens |
BOSSUET
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1er sermon, Démons, 2 |
pestilent, ente |
Les lèvres de la prostituée sont comme le rayon d'où coule le miel ; et son gosier est plus doux que l'huile |
SACY
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Bible, Prov. de Salomon, v, 3 |
prostitué, ée, |